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Histoire VLP
  • L'histoire de Vaux-le-Pénil est fort riche, comme l'illustrent les transformations successives subies par le château, édifié pour la première fois au Moyen Âge. La Révolution et le Grande Guerre ont également laissé leurs traces dans notre commune. A l'origine bourgade agricole, dont l'activité est basée sur la polyculture (maraîchers, jardiniers, vignerons...), Vaux-le-Pénil s'urbanise dès la fin de la Seconde Guerre mondiale.

 

  • Le mouvement s'accélère dans les années 70, au rythme du développement démographique de l'Île-de-France. L'agriculture disparaît. Mais loin de devenir une cité dortoir, la commune a su se moderniser en restant attachée à ses traditions rurales, et offre à ses habitants une qualité de vie remarquable.

 

  • Et d'abord, un peu d'étymologie

armoiries vlp
Le terme "Vaux" s'applique à la convergence des vallées de la Seine et de l'Almont. Quant à "Pénil", c'est un mot d'ancien français qui désigne un mamelon - celui qui domine le confluent - et sur lequel s'élevait un temple dédié à Jupiter à l'époque gallo-romaine. 

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  • Vie de Château

A l'emplacement du château actuel, les sires de Pény établissent à l'époque féodale une mission forte qui permet de surveiller le cours de la Seine ainsi que la ville de Melun et ses environs. En 1557, Tristan de Rostaing remplace la bâtisse féodale par un château Renaissance. Michel Louis Fréteau le fait démolir pour le remplacer au XVIIIème siècle par un château sans toit apparent. Mais c'est un comte d'origine hongroise, Michel Ephrussi, qui lui donne son visage actuel à la fin du XIXème siècle.
 
      

 

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  • Révolution

 

Histoire VLP 2

 
         En 1789, le baillage de Melun désigne le Pénivauxois Emmanuel Fréteau de Saint-Just aux États Généraux pour y représenter la noblesse. Il aide ses sujets à rédiger leur "cahier de doléances" et décide de siéger parmi les députés du Tiers État. Le 10 octobre 1789, il est élu président de l'Assemblée Constituante, puis participe activement à la rédaction de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Fréteau sera cependant guillotiné sous la Terreur. En février 1790 ont lieu les premières élections municipales à Vaux-le-Pénil, qui compte alors 530 habitants, dont une majorité de petits agriculteurs.

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  • Bataille de la Marne et explosion urbaine

C'est au château de Vaux-le-Pénil que se rencontrent, le 5 septembre 1914, le général Joffre et le maréchal French pour décider de la Bataille de la Marne. Notre commune est endeuillée au cours de la Grande Guerre par la mort de 41 de ses enfants.

 

Après la Seconde Guerre mondiale, le visage de Vaux-le-Pénil change. La polyculture disparaît peu à peu, cédant la place à des constructions pavillonnaires. L'urbanisation de l'agglomération melunaise fait passer la population pénivauxoise de 2000 habitants en 1962 à 7 000 en 1980, et près de 11 000 en 1999. Aujourd'hui, 71% des Pénivauxois sont propriétaires de leur logement et 64% vivent en habitat individuel.
      

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  •  Quelques célébrités locales (qui ont donné leur nom à des bâtiments ou des rues)

  • Beuve et Gantier (groupe scolaire) : résistants pendant la Seconde Guerre mondiale, les Pénivauxois Roger Beuve et Lucien Gantier furent déportés en Allemagne puis décapités à Breslau (Pologne) le 11 août 1944.
  • Gaston Dumont (groupe scolaire) : directeur d'école de 1951 à 1971, fondateur du collège, Gaston Dumont (1912-1977) fut aussi le premier animateur de la bibliothèque municipale. Conseiller municipal de 1965 à 1971, il devint Premier maire adjoint de 1971 à 1977.
  • Jean-Robert Rouchon (école maternelle) : enseignant particulièrement dévoué à l'école laïque, Jean-Robert Rouchon trouva la mort en 1962 dans un accident de la circulation à proximité de l'école qui porte aujourd'hui son nom.
  • Germain Geissler (gymnase) : ancien propriétaire et animateur des bains de la promenade de Vaux, il n'a pas hésité à risquer sa vie pour sauver ses contemporains de la noyade, au point d'avoir à son actif une trentaine de sauvetages.
  • Mady Dayan (mini crèche) : conseillère municipale en 1983, maire adjointe chargée de la petite enfance et du scolaire en 1989, Mady Dayan (décédée en 1994) a contribué à créer le centre de loisirs Françoise Dolto et la mini crèche, et à développer la Maison de l'Enfant qui est devenue comme elle le souhaitait un lieu d'apprentissage par l'éveil et la découverte.
  • Charles-Jean Brillard (rue) : l'un des cinq officiers municipaux élus avec Germain Siraudin en 1790, lorsque la paroisse a cédé la place à la commune.
      
  • Raymond Hervillard (rue) : maire de 1943 à 1971. C'est sous son mandat que la bourgade rurale se transforme en ville : création de la Zone Industrielle, construction de deux groupes scolaires, d'une école maternelle, collège...
  • Moissy (rue du bois) : l'une des plus anciennes familles de Vaux-le-Pénil, mentionnée officiellement depuis la fin du XVème siècle.
  • Ambroise Prô (rue) : maire de 1908 à 1943, démis de ses fonctions par le gouvernement de Vichy en raison de son appartenance à la franc-maçonnerie.
  • Albert Rogiez (rue) : agent de renseignements auprès des Britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale, arrêté par les Allemands, il fut déporté à Buchenwald d'où il est revenu vivant.
  • Saint-Just (rue) : Emmanuel Fréteau de Saint Just fut le dernier seigneur de Vaux-le-Pénil. En 1789, il aida ses sujets à rédiger leurs cahiers de doléances avant d'être élu président de l'Assemblée Constituante.
  • Germain Siraudin (rue) : le 10 février 1790 eut lieu, dans la chapelle Sainte Gemme, l'élection de la première municipalité de Vaux-le-Pénil. Germain Siraudin, marchand à Melun, fut élu maire par les "citoyens actifs", c'est-à-dire les hommes âgés d'au moins 25 ans et payant une contribution égale ou supérieure à 3 journées de travail.  

 


  • Rues et lieux-dits : pourquoi s'appellent-ils ainsi ?

  • Place du 14 juillet : en 1878, le Conseil Municipal donna le nom de la Fête nationale à l'intersection des rues du Moustier et de la Baste. Dans le prolongement de la place, vers la côte Sainte Gemme se trouve aujourd'hui le lycée Simone Signoret.

 

  • Rue de la Baste : en vieux français, une "baste" désignait une demeure de modeste importance. Le nom de cette rue évoque un ancien fief féodal qui comprenait environ un hectare de vignes entourant une petite maison.

 

  • Rue Bouton-Gaillard : il s'agit de la déformation de "bout au Gaillard", du nom de la famille ayant construit la première maison sur cette partie de l'ancienne rue du Village.

 

  • Rue du Grand-Pressoir : la vigne était autrefois l'une des ressources essentielles de notre commune. Avant la Révolution, le Grand-Pressoir était le pressoir banal où les sujets du seigneur de Pény étaient tenus de faire presser leurs raisins.

 

  • Rue des Carouges : ce nom proviendrait du latin "quadrivium", qui signifiait carrefour. Il s'agit de celui qu'empruntaient les charriots, sous l'Ancien Régime, pour se rendre au pressoir et au four du seigneur.
      
  • Rue des Rechèvres : au XVIIème siècle, les "roschoeuvres" désignaient les blocs de grès que rencontraient le soc des charrues et la bêche du jardinier.

 

  • Rue des Bordes : le mot "borde" désignait au Moyen Âge l'extrémité d'un village ou d'une contrée défrichée pour la culture.

 

  • Rue de la Planche : quand le ru (petit ruisseau) de la Noue coulait à ciel ouvert dans une vallée inhabitée, la "Planche" était l'un des ponts rudimentaires permettant l'accès aux terrains situés sur la rive gauche.

 

  • Pont des Bazas : au XVIIème siècle, on appelait "bazas" un agglomérat de sables et de grès semblables à ceux que l'on trouve en Gironde.

 

  • Ferme des Egreffins : cette appellation serait née de deux racines désignant "les confins de terres à blé". La municipalité a fait l'acquisition de cette ancienne ferme pour la transformer en centre culturel communal, qui a ouvert ses portes en 1995 sous le nom de Ferme des Jeux.

 


 

Anciens paysages de VLP
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Anciens paysages de VLP
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Anciens paysages de VLP
Anciens paysages de VLPCes anciennes photographies permettent de comprendre les changements au cours du siècle dernier.
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