Index de l'article

  • Rues et lieux-dits : pourquoi s'appellent-ils ainsi ?

  • Place du 14 juillet : en 1878, le Conseil Municipal donna le nom de la Fête nationale à l'intersection des rues du Moustier et de la Baste. Dans le prolongement de la place, vers la côte Sainte Gemme se trouve aujourd'hui le lycée Simone Signoret.

 

  • Rue de la Baste : en vieux français, une "baste" désignait une demeure de modeste importance. Le nom de cette rue évoque un ancien fief féodal qui comprenait environ un hectare de vignes entourant une petite maison.

 

  • Rue Bouton-Gaillard : il s'agit de la déformation de "bout au Gaillard", du nom de la famille ayant construit la première maison sur cette partie de l'ancienne rue du Village.

 

  • Rue du Grand-Pressoir : la vigne était autrefois l'une des ressources essentielles de notre commune. Avant la Révolution, le Grand-Pressoir était le pressoir banal où les sujets du seigneur de Pény étaient tenus de faire presser leurs raisins.

 

  • Rue des Carouges : ce nom proviendrait du latin "quadrivium", qui signifiait carrefour. Il s'agit de celui qu'empruntaient les charriots, sous l'Ancien Régime, pour se rendre au pressoir et au four du seigneur.
      
  • Rue des Rechèvres : au XVIIème siècle, les "roschoeuvres" désignaient les blocs de grès que rencontraient le soc des charrues et la bêche du jardinier.

 

  • Rue des Bordes : le mot "borde" désignait au Moyen Âge l'extrémité d'un village ou d'une contrée défrichée pour la culture.

 

  • Rue de la Planche : quand le ru (petit ruisseau) de la Noue coulait à ciel ouvert dans une vallée inhabitée, la "Planche" était l'un des ponts rudimentaires permettant l'accès aux terrains situés sur la rive gauche.

 

  • Pont des Bazas : au XVIIème siècle, on appelait "bazas" un agglomérat de sables et de grès semblables à ceux que l'on trouve en Gironde.

 

  • Ferme des Egreffins : cette appellation serait née de deux racines désignant "les confins de terres à blé". La municipalité a fait l'acquisition de cette ancienne ferme pour la transformer en centre culturel communal, qui a ouvert ses portes en 1995 sous le nom de Ferme des Jeux.